Mais, je le répète, il y aura bien, à compter du 1er janvier 2019, une taxation des géants du numérique en France.
Je souhaite qu'elle constitue l'approfondissement d'un choix européen, mais, si jamais les États européens n'adoptaient pas la taxation au premier trimestre 2019, nous aurions une taxation nationale, comme d'autres pays qui l'ont décidée, en Europe et ailleurs. Je tiens à préciser, en effet, que le mouvement qui vise à taxer les géants du numérique est le fait de beaucoup d'États européens – d'une large majorité d'entre eux – , mais aussi d'autres États de la planète, comme l'Inde, par exemple, qui ont parfaitement compris qu'il est devenu inacceptable que les géants du numérique échappent à une juste imposition.