Cette mutation impose des évolutions, parfois même des révolutions, dans nos systèmes de production. Il n'est plus temps de nous demander comment nous affranchir de ce contexte. Au contraire, nous devons, collectivement, construire un nouveau champ des possibles, créateur de nouvelles valeurs pour notre agriculture et notre alimentation.
Les agriculteurs travaillent dur. Ils se lèvent tôt le matin et gagnent peu. Nous devons renverser ce paradigme qui existe depuis trop longtemps. Nous devons faire en sorte que les Français soient fiers de leurs agriculteurs, qui exportent et contribuent à l'image de notre pays à l'international, que les agriculteurs soient fiers de leur travail et d'eux-mêmes, parce qu'ils auront recouvré les moyens de vivre dignement, d'investir, d'innover, d'anticiper.