Cette concertation doit permettre d'aboutir à de nouvelles solutions, débattues, concertées. Et l'on voit bien à quel point les premiers éléments de ce travail semblent attester de l'utilité de cette démarche tant au niveau de la répartition des marges que d'une nouvelle forme d'équilibre entre les opérateurs.
De même, la déclinaison régionale des États généraux, que les préfets de région ont commencé à organiser, tend à faire émerger les thématiques régionales spécifiques, pour alimenter encore la réflexion et disposer d'une vision d'ensemble, plus territorialisée, des préoccupations de nos filières agricoles et agroalimentaires.
Il nous paraît donc, pour l'heure, plus utile de laisser les ateliers continuer à travailler sereinement sans donner l'impression que le législateur anticipe sur le rôle qui sera le sien à l'issue des États généraux ou qu'il s'adonne par là même à une quelconque forme de pression.
Car, monsieur le rapporteur, c'est bien tout un secteur qui s'est mobilisé, des syndicats agricoles jusqu'aux transformateurs, des distributeurs jusqu'au Gouvernement, en passant par les associations de consommateurs ou celles liées à l'environnement.
Le Président de la République s'est d'ailleurs exprimé hier pour présenter les conclusions de la première série d'ateliers des États généraux de l'alimentation. Nous saluons l'élaboration prochaine d'une grande loi sur l'agriculture au premier semestre 2018. Les annonces du Président de la République sont importantes.