Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, on le voit depuis le début de notre débat, l'agriculture est un sujet passionnant, qui permet souvent de dépasser des clivages. Je me suis reconnu dans les propos, marqués par des accents de sincérité, que l'on a entendus. À titre personnel, au début de ma carrière, j'ai forgé ma conscience politique au contact du syndicalisme agricole. Le monde paysan vote plus que les autres. On y trouve de jeunes chefs d'entreprise qui savent mieux que d'autres, et beaucoup plus tôt, ce que sont les prérogatives définies par nos institutions. La notion d'engagement est extrêmement présente dans le secteur agricole. Je suis donc confiant dans notre capacité à nous mettre d'accord.
J'ajoute que je suis issu du département d'origine de l'auteur et rapporteur de la proposition de loi ; j'y ai une partie de moi-même et je me retrouve dans beaucoup de dispositions proposées par notre collègue Viala.