Il n'en reste pas moins que cette proposition de loi pose, à mes yeux, deux problèmes : l'un a trait à la chronologie, l'autre à la méthode.
Au préalable, je voudrais dire un mot des interventions précédentes. Cher collègue André Chassaigne, le procès que vous intentez à notre environnement politique et au libéralisme renvoie – c'est souvent le cas des interventions émanant de ce côté de l'hémicycle – à des notions qui ne relèvent pas des prérogatives de l'Assemblée. De fait, nous ne pouvons pas réécrire ici les statuts du Fonds monétaire international. Ce que vous dénoncez date d'une époque – 1980 – où Rouen était le premier exportateur européen de blé. Depuis – en 1994, précisément – ont été signés les accords de Marrakech. Nous sommes engagés dans les relations internationales, nous exportons une tonne de blé sur deux. Ce n'est donc pas ici, par une loi qui s'appliquerait uniquement à la France, que l'on pourrait convaincre tous nos voisins de changer de modèle.