Mes chers collègues, je tiens tout d'abord à vous remercier pour la qualité des propos qui ont été tenus ce matin dans l'hémicycle. Cela montre à quel point l'agriculture a pour vous une importance que je qualifierai d'affective. Je ne doute pas que chacun d'entre vous a des attaches très fortes avec son territoire.
Cela reflète d'ailleurs la manière dont les agriculteurs de France exercent leur métier. Ce n'est pas un métier comme les autres ; c'est un métier qui suscite un attachement très fort. Beaucoup l'ont évoqué : la ferme France est caractérisée par le fait que les hommes et les femmes qui la font vivre sont viscéralement attachés à leur activité et à la qualité des produits qu'ils fabriquent chaque jour.
Trois piliers de l'agriculture française ont été évoqués ce matin. On voit bien que tout est affaire de dosage, suivant le bord.
Le premier pilier est l'alimentation. Nous sommes tous d'accord sur le fait que l'agriculture a pour première vocation de nourrir la population. Je veux le dire : partout, dans nos campagnes, sont produits chaque jour des aliments de très grande qualité ; le premier souci de l'agriculteur est de fabriquer des produits de qualité.