Nous devons maintenant engager un débat avec les régions, afin de déterminer la manière dont ces sommes seront réparties entre nos territoires. Nous verrons alors ce que les régions, qui seront ainsi placées au pied du mur, sont prêtes à faire en matière d'agriculture biologique – car elles ne sont pas toutes d'accord sur ce sujet. Sachez, en tout cas, que nous serons toujours à vos côtés pour défendre la valorisation de ce système de production.
Par ailleurs, vous avez été reçue il y a quelque temps par mon cabinet, madame la députée, pour évoquer la question de la prédation, un sujet sensible sur votre territoire comme dans nombre de départements français, puisque trente-cinq d'entre eux sont directement concernés. Vous avez surtout évoqué les prédations de l'ours. En 2016, on a compté cent vingt-cinq attaques d'ours, qui ont causé la mort de cent soixante et un ovins et la dégradation de nombreuses ruches.