Monsieur le président Chassaigne, vous avez évoqué le discours prononcé à Poligny par l'ancien Président de la République, Nicolas Sarkozy. Nous avons fait quelques recherches dans les archives, qui sont un peu poussiéreuses, pour retrouver ce discours. Nicolas Sarkozy y annonçait un plan de soutien exceptionnel à l'agriculture d'1 milliard d'euros et 200 millions d'euros d'allégement de charges. Il prenait position pour une intensification de l'agriculture et appelait à une agriculture de production. S'il y a une grande différence entre le discours de cet ancien Président de la République et celui qu'a tenu hier l'actuel Président de la République à Rungis, c'est parce qu'il existe désormais des États généraux de l'alimentation, marqués par un esprit de réconciliation. Aujourd'hui, nous réunissons autour de la table les distributeurs, les producteurs et les transformateurs, mais aussi les consommateurs.
Il ne faut pas oublier en effet, et cela a été rappelé ce matin, que c'est le consommateur qui détient le bulletin de vote. C'est lui qui choisit la qualité de son alimentation.