Nos forces de l'ordre se taisent, elles subissent, elles font preuve d'une résilience admirable et, malgré un manque de moyens humains, financiers et matériels, parviennent à remplir leurs missions.
« Nous faisons office de chair à canon », de « tampons », de « punching-ball »… Je pourrais continuer à égrener les termes qui témoignent de leurs sentiments face aux violences de ces dernières semaines. Mais je souhaite m'attarder sur un point qui me semble bien plus important : nos forces de l'ordre se sentent « gilets jaunes ». Elles font face à des manifestants dont elles partagent les difficultés. Certes, la situation n'est pas nouvelle, mais il est aujourd'hui indispensable que l'État respecte ses engagements.