Intervention de Didier Guillaume

Séance en hémicycle du mercredi 19 décembre 2018 à 15h00
Questions au gouvernement — Politique agricole commune en corse

Didier Guillaume, ministre de l'agriculture et de l'alimentation :

En revanche, il existe des aides européennes, relatives à certaines spécificités, à des handicaps ou à certaines zones, que chaque État peut distribuer lui-même. Nous voulons vraiment procéder à une simplification. Vous le savez, il y a aujourd'hui, dans notre pays, 9 000 critères pour attribuer ces aides ; je pense qu'il y en a quelques milliers de trop ! La PAC doit être simplifiée.

La volonté de l'Union européenne comme du Gouvernement français est de continuer à tenir compte des zones défavorisées, des zones spéciales. C'est d'ailleurs le cas en Corse, puisque vous disposez, avec l'ODARC, d'un organisme payeur spécifique, pour la reconnaissance de ce qu'est la Corse, de ses spécificités et de ces zones.

La volonté de l'Union européenne est de rassembler les organismes payeurs et d'en diminuer autant que possible le nombre sur le territoire national. La volonté de la France, sous l'autorité du Premier ministre, est de maintenir ces spécificités. Nous allons examiner la manière dont pourront continuer les dispositifs spécifiques tels que les indemnités compensatoires de handicaps naturels ou les mesures agro-environnementales et climatiques, tout ce qui concerne les territoires un peu diffus. Nous le ferons notamment pour la Corse : nous allons étudier comment nous pourrons tenir compte de votre spécificité, afin de nous inscrire dans la continuité de ce que nous faisons depuis des années.

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