Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le rapporteur, dont je salue l'énorme travail, mes chers collègues, quelle occasion manquée de répondre à l'état d'urgence agricole !
Les Français se sont fait avoir. Ils ont cru à une autre façon de faire de la politique. Une majorité de nos sympathisants souhaitent une approche constructive. Depuis trois mois, nous l'avons démontré, en votant pour les lois qui vont dans le bon sens.
Mais vous, le parti En Marche, vous faites tout le contraire, rejetant en bloc la première proposition de loi qui n'émane pas de l'armée En Marche, alors que M. le ministre reconnaît qu'elle contient de bonnes mesures.
Je vous invite, chers collègues marcheurs, à vous libérer, à devenir constructifs, comme les Français l'ont cru. Dans la vraie vie, les astres ne sont pas toujours alignés sur Jupiter. Notre temps parlementaire le permet.
Ce matin, je suis non seulement consterné quant à la forme, mais surtout triste quant au fond. Des mesures non traitées par les EGA, comme la surtransposition normative ou les contrôles, sont attendues. De nombreuses exploitations sont en péril et demandent de l'aide.
Le Président Macron leur a répondu hier en substance : « Aide-toi et le ciel t'aidera ».