Les gilets jaunes demandent l'augmentation du SMIC. Il répond : « OK, je vous donne une prime, pas à tout le monde, pas tout de suite, pas automatique, on ne sait pas encore de combien – 40, 90, 100 euros ? – , mais on sait que c'est vous qui la paierez avec vos impôts. »
Les gilets jaunes demandent la justice sociale. Il répond : « OK, OK, je vais vous faire travailler plus, pour gagner pas beaucoup plus, en vous sucrant vos cotisations, donc votre sécu, votre chômage et votre retraite. » Trinquez, bonnes gens, le Macrozy nouveau est arrivé !
Les gilets jaunes demandent la justice fiscale et le retour de l'ISF. Il répond : « Ça non, Touchez pas au grisbi ! Ces 4 milliards d'ISF, ces 40 milliards de CICE, c'est des cadeaux qu'on ne peut donner qu'aux riches. »
On recule un peu ici, mais on reprend un bout par là ; on rétropédale parce que c'est trop gros… c'est la cacophonie en marche ! Plus personne n'y comprend rien. Soit c'est fait exprès, soit c'est par incompétence, ou alors c'est les deux.
Une seule chose est claire : ce sont toujours les mêmes qui paieront et les mêmes qui ne paieront pas. Pendant que les foyers modestes et les « un peu moins pauvres » passent à la caisse, les ultra-riches dorment tranquilles. Invités à fouler la moquette à 300 000 euros de l'Élysée, …