Non seulement l'enseignement de l'agronomie ne va pas devenir facultatif, mais il a vocation à demeurer au coeur de l'agro-écologie.
Par ailleurs, le nombre de stages en entreprise ne va pas diminuer : au contraire, nous souhaitons qu'il augmente, car nous sommes convaincus que c'est au contact de l'entreprise qu'on apprend vraiment un métier : la pratique est tout aussi indispensable que la théorie.
Enfin, vous avez exprimé une inquiétude quant au devenir de l'enseignement agricole public. Ayant rencontré tous les acteurs de l'enseignement agricole, notamment les responsables du Conseil national de l'enseignement agricole privé (CNEAP) et des Maisons familiales et rurales – ces dernières ont beaucoup de chance, car elles ont conclu une convention d'objectifs qui, restée inchangée, leur a permis de percevoir des recettes supplémentaires –, je veux vous rassurer : il existe une clé de répartition entre le public et le privé, et les diminutions d'effectifs de l'enseignement se trouvent donc toujours parfaitement équilibrées.