Monsieur le ministre, vous avez rappelé que l'enseignement agricole scolarise 160 000 élèves de la classe de quatrième au BTS, dans le cadre d'établissements majoritairement privés, puisque leur proportion est de 60 %. Les enseignants du privé avec lesquels j'ai pu échanger, notamment à Vaujours, dans ma circonscription, expriment de nombreuses revendications, parmi lesquelles une équité de traitement avec leurs collègues des établissements privés sous contrat et de l'enseignement agricole public, notamment en ce qui concerne les obligations de service, qui ne prennent pas en compte de façon juste et cohérente les heures dites de « suivi, concertation et autres activités » (SCA).
Ils souhaitent par ailleurs une amélioration de leur carrière, une vraie mobilité professionnelle, une rémunération du contrôle continu, une revalorisation des corrections d'examens, un accompagnement et des moyens pour faire face à un public d'élèves en situation de handicap ou en grande difficulté qui ne cesse de croître. Face à ces revendications, pouvez-vous nous indiquer si certaines mesures sont actuellement envisagées par le Gouvernement ?