Monsieur le ministre, je veux moi aussi me faire le relais des préoccupations de terrain, notamment celles du lycée horticole du Tremblay-sur-Mauldre, dans les Yvelines, qui forme près de 300 élèves.
Ma première question porte sur les CFA agricoles dans le cadre de la loi sur la liberté de choisir son avenir professionnel. Le fait que le décret sur le calcul des coûts n'intègre pas les amortissements de plus de trois ans pose évidemment un problème important pour les investissements d'infrastructures, conséquents et indispensables au bon financement des plateaux techniques des lycées agricoles – hangars agricoles, ateliers techniques, etc. – amortissables sur plus de trois ans. Un correctif est-il envisagé, et cette question a-t-elle déjà été soulevée ?
Ma deuxième question a trait au cadre plus général de l'orientation vers les centres de formation – CFA, collèges, lycées professionnels de l'enseignement agricole. Si une convention a été signée entre le ministère de l'éducation nationale et celui de l'agriculture, afin de faciliter la promotion et l'orientation des jeunes vers les formations, force est de constater une certaine méconnaissance de ces formations par les acteurs mêmes de l'orientation, ce qui empêche d'orienter les élèves vers des formations qu'il conviendrait de valoriser, car elles constituent un facteur d'insertion professionnelle. Qu'envisagez-vous afin de mieux travailler avec l'éducation nationale sur ce sujet, notamment pour ce qui est de la formation des personnels chargés d'orienter les élèves ?