J'adhère largement à ce qui a été dit à propos de l'excellence de notre enseignement agricole.
S'agissant de L214, vous avez déclaré que de telles associations ne peuvent pas être présentes dans les établissements scolaires, mais comment interprétez-vous le fait que l'on offre un déjeuner vegan, et exclusivement vegan, dans un établissement de mon département ? Pour ma part, je trouve que c'est particulièrement dommage.
Je viens d'une circonscription et d'un département où l'agriculture, au sens large du terme, et les exploitations forestières sont le premier employeur. Il y a des circuits courts et de l'agriculture bio, comme vous l'avez rappelé, mais nous réalisons aussi de nombreuses exportations sans faire pour autant de l'agriculture extensive ou productiviste. C'est une réalité.
Je me suis rendu, samedi après-midi, à un concours de pointage auquel participait une centaine de jeunes émanant des différents établissements agricoles de mon département. Il y avait énormément de motivation et d'enthousiasme ; j'ai également pu constater la féminisation de la profession. À chaque fois, une jeune femme finissait première ou deuxième lors de chaque concours, ce qui est un signe d'excellence. Mais il y a aussi une inquiétude générale sur l'avenir, à deux niveaux : celui de la transition écologique, et celui du réchauffement climatique. On reçoit une formation quand on entre dans un établissement agricole, mais on m'a demandé comment on pourrait renforcer la formation professionnelle tout au long de la carrière des agriculteurs afin de les accompagner dans la transition écologique et dans leur formation de manière générale.