Je serai d'une brièveté exemplaire.
Nous voici au terme du marathon budgétaire traditionnel, avec un texte ayant connu, cette année, certaines modifications depuis la première lecture, compte tenu des événements qui ont secoué le pays entre-temps.
Il s'agit maintenant d'adopter ou de rejeter le texte. En effet, compte tenu de l'option retenue au Sénat, il n'est plus possible de l'amender. Cela signifie d'ailleurs que, quand bien même une motion de renvoi en commission serait adoptée, nous n'aurions rien de plus à dire puisque nous ne pourrions plus introduire le moindre amendement ; déposer une telle motion dans ces conditions apparaît donc un peu cocasse.
Cette année, comme le président de la commission des finances l'a souligné, nous avons examiné un nombre record d'amendements : 10 000 environ. Derrière ce nombre, il y a des gens qui travaillent pour préparer l'action des parlementaires ; je voudrais donc saluer l'ensemble du service des finances publiques de l'Assemblée, tout particulièrement le personnel de ma division, qui a dû beaucoup travailler cette année compte tenu de l'ampleur du texte.