C'est le sens de l'action résolue en faveur de nos territoires que mènent Jacqueline Gourault, Julien Denormandie et Annick Girardin. C'est le sens des réformes du code du travail, de l'apprentissage, de la formation, et de l'investissement dans les compétences. En somme, c'est le sens du projet de société d'émancipation sociale par le travail et la formation qui est au coeur de notre programme.
Le cap, nous l'avons déjà dit, c'est stimuler la croissance, mais aussi la rendre riche en emplois et inclusive. Ces transformations, parce qu'elles sont d'une ampleur inédite, nécessitent du temps pour produire tous leurs effets.
Mais nombre de nos concitoyens sont privés de ce temps. Leur horizon, alors même qu'ils travaillent ou ont travaillé toute leur vie, n'est pas éloigné de plusieurs années : c'est parfois la fin du mois, voire le 20, voire le 15 du mois. Alors, comment envisager l'avenir ? Comment, dans ces conditions, ne pas s'inquiéter pour ses enfants, ses petits-enfants ? D'ailleurs, comment ces enfants peuvent-ils se projeter, si leurs parents ne se projettent pas jusqu'à la fin du mois ? La situation ne date pas d'aujourd'hui, et c'est précisément le sens des transformations profondes, pour changer les conditions de l'avenir, que nous avons engagées.
Mais cela ne suffit pas. Pour citer André Gide, certains de nos concitoyens éprouvent le sentiment que « le présent serait plein de tous les avenirs, si le passé n'y projetait déjà une histoire ».