Il y a dix jours, le Président de la République, garant de nos institutions, a décrété l'état d'urgence économique et sociale et décidé des mesures d'urgence économiques et sociales qui nous réunissent aujourd'hui dans cet hémicycle. Elles apportent à mon sens une première réponse concrète à la colère légitime exprimée par une partie des Français. Une première réponse, oui, car on ne peut pas raisonnablement répondre à une fracture sociale, territoriale et démocratique en l'espace de quelques jours, quelques semaines ou quelques mois.