Au final, cette décision a surtout pénalisé les plus modestes, sans réel effet sur l'emploi. Nous allons donc réinstaurer cette mesure en allant plus loin que notre engagement de campagne et en défiscalisant les heures supplémentaires. C'est là un gain de pouvoir d'achat non négligeable pour les travailleurs.
Ces mesures d'urgence économiques et sociales dont nous allons débattre aujourd'hui ne constituent qu'une première réponse au malaise français. Elles participent des signes d'apaisement forts et sans ambiguïté envoyés par le Gouvernement et la majorité. La place est désormais au dialogue. La grande concertation nationale qui va s'ouvrir dans l'ensemble du territoire permettra à tous les citoyens de s'exprimer sereinement.
Le constat est sans appel et partagé sur tous les bancs de cet hémicycle : notre République est fracturée et blessée. Elle constitue sans nul doute notre bien commun le plus précieux. C'est en premier lieu à nous, élus de la République, de la protéger dans des périodes aussi cruciales. C'est pourquoi j'en appelle à la responsabilité de chacun pour en défendre les valeurs
Le 25/12/2018 à 18:39, Laïc1 a dit :
Autrement dit, les Français non concernés par les heures supplémentaires n'ont pas droit à la contestation politique ?
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