Celles et ceux qui manifestent ne sont pas des envieuses et des envieux. Ils pointent du doigt l'injustice ; ils ne comprennent pas comment le travail d'un PDG de multinationale peut valoir tant de fois plus que celui d'un ouvrier ou d'un salarié ; ils ne comprennent pas comment, en étant payé aussi grassement, on peut encore avoir l'idée de se lancer dans la fraude fiscale. Ce n'est pas une question de jalousie, c'est une question de dignité. Vous avez, cette année, doublé le crédit d'impôt compétitivité emploi. Or les faiblesses de ce dispositif sont avérées : on sait qu'il profite surtout aux gros, qui ne se précipitent pas pour assumer leurs responsabilités sociales, bien au contraire.
Vous avez, vissée dans le crâne, l'idée que le travail coûte trop cher. Comment pouvez-vous ensuite vous étonner que le pouvoir d'achat soit en berne ? Il faut affronter le dumping social, le combattre. Il faut refuser cette spirale sans fin. Vous dites vouloir que le travail paye, mais vous ne faites rien. Vous vous trompez quand vous dites que les gilets jaunes veulent moins d'impôts. Celles et ceux que j'ai rencontrés veulent que chacun contribue à sa juste mesure ; ils veulent des services publics de qualité ; ils veulent être rémunérés correctement et pleinement pour leur travail.
Le 25/12/2018 à 18:50, Laïc1 a dit :
"ils ne comprennent pas comment, en étant payé aussi grassement, on peut encore avoir l'idée de se lancer dans la fraude fiscale."
L'argent rend fou, c'est là le problème.
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