Les conditions d'examen du texte en commission, puis le peu de temps que nous avons eu pour nous l'approprier et en apprécier les effets avant de préparer des amendements, dans des conditions également mauvaises, peuvent certes justifier son renvoi en commission. Toutefois, le climat social et la colère exprimée nécessitent que des mesures urgentes soient adoptées et appliquées le plus rapidement possible.
On peut regretter que tout cela se passe dans des conditions qui auraient pu être évitées si vous aviez été plus attentifs à la parole des parlementaires et aux amendements présentés par de nombreux groupes dans l'hémicycle à propos de la CSG ou de la hausse des taxes sur les carburants. Or, vous y avez été sourds, de telle sorte qu'il nous faut aujourd'hui, un 19 décembre, décider dans l'urgence.
Enfin, ce texte n'est pas l'alpha et l'oméga de l'amélioration du pouvoir d'achat : c'est un début, et le débat doit avoir lieu. Le groupe Libertés et territoires s'attachera à ce que cela devienne une priorité.
Pour toutes ces raisons, nous ne voterons pas la motion.