La semaine dernière pourtant, le Président de la République les a reprises dans son allocution, contredisant ainsi l'action menée par son gouvernement et sa majorité depuis dix-huit mois. Malheureusement, la traduction de la parole élyséenne par le Gouvernement a non seulement escamoté celles-ci mais, pire, en a fait du bricolage.
Ce projet de loi comporte ainsi quatre mesures. La première, le versement de la prime défiscalisée de 1 000 euros, va dans le bon sens. Cette mesure a été proposée par un président de région de droite : Xavier Bertrand. Nous ne pouvons qu'inciter les entreprises à la verser. Toutefois, cette prime ne bénéficiera qu'à une petite partie de notre population. Oubliés les salariés des petites et moyennes entreprises, les fonctionnaires, les indépendants et les libéraux ; oubliés les demandeurs d'emploi, les retraités ! C'est une mesure de pouvoir d'achat utile mais ce n'est pas, hélas ! la réponse à la crise que nous connaissons.
Deuxième mesure : la défiscalisation des heures supplémentaires. Cela fait maintenant sept ans que nous, Les Républicains, demandons le rétablissement de la défiscalisation des heures supplémentaires, supprimée par François Hollande par pure idéologie.