... et du premier de cordée. Et cela met à mal notre pacte républicain.
Enfin, allez-vous profiter de cette crise, comme j'en ai peur, pour faire avancer votre révision constitutionnelle, qui ne va pas réconcilier la population avec ses représentants mais, au contraire, l'éloigner d'eux ? Nous n'avons pas besoin de moins de Parlement, mais de plus de Parlement, ce Parlement – cette opposition – qui vous alerte depuis des mois sans être entendu.
Madame la ministre du travail, madame la ministre de la santé, j'espère que les excuses du Président de la République étaient sincères. J'espère, pour le bien de notre pays, qu'il sera désormais plus à l'écoute du peuple français. J'espère que vous serez plus à l'écoute de nos propositions, de vos oppositions. Ne vous méprenez pas : nous ne sommes pas ici pour vous faire perdre ; nous sommes ici pour faire gagner la France !