Le projet de loi dont nous débattons aujourd'hui répond tout d'abord à une urgence économique et sociale, et à un sentiment d'exaspération fiscale. Il s'agit aussi de répondre à une crise de notre démocratie, mais aussi à un appel à la reconnaissance et à la dignité. Cette colère, cette rage parfois, qui se sont manifestées ces dernières semaines, couvaient depuis de nombreuses années, de trop nombreuses années.