Je veux d'abord saluer l'intuition de Gilles Carrez et la qualité du rapport.
Ma première question a trait au lien entre le mécénat et les communes. Gilles Carrez préconise de « dépenser mieux pour dépenser moins ». C'est aussi ce que se disent les maires. Lorsque le maire que j'ai été pendant plus de dix-sept ans peinait à financer les associations, il leur disait de se tourner vers le mécénat. Je soulève la difficulté que rencontrent parfois nos associations, puisque 4 % du financement associatif relève du mécénat, soit un pourcentage extrêmement faible. Souvent, d'ailleurs, elles confondent mécénat et sponsoring. Toujours est-il que c'est sur ce lien que je m'interroge : comment expliquer sa faiblesse ? Contrairement aux entreprises, qui créent des départements de mécénat, les communes en sont dépourvues. Le mécénat pourrait-il être l'avenir du financement associatif dans nos territoires ?
Ma seconde question porte sur le rôle des pôles territoriaux du mécénat. Certains sont en cours de création, d'autres en cours de redynamisation. À ma connaissance, celui des Pays de la Loire fonctionne bien. À l'initiative du ministre de la culture, il rassemble, autour des directions régionales des affaires culturelles (DRAC), divers partenaires : chambres consulaires, ordres professionnels, collectivités locales, fondations. La formule vous paraît-elle intéressante en termes d'animation du territoire ?