Intervention de Marc Delatte

Réunion du mercredi 14 novembre 2018 à 16h30
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Delatte :

Dans l'Union européenne, la France se distingue par un taux de pauvreté plus bas – 6,8 % – que celui de ses voisins – 10,9 % en moyenne. Il ne s'agit pas de se féliciter d'un chiffre encore bien trop haut, mais de comprendre ce qui permet d'atteindre ce résultat. Le taux de pauvreté est un indicateur très hétérogène, si bien que deux pays avec un même taux peuvent se trouver dans des situations totalement différentes.

Parmi les différents indicateurs, on peut évoquer le taux de persistance de la pauvreté, qui permet d'étudier le caractère durable ou non de ces situations. En France, 35 % des personnes pauvres l'ont été au moins deux ans sur les trois années précédentes, un taux bien en-deçà de la moyenne européenne, située à 52 %. C'est encore bien trop, mais cela n'efface pas le constat que la France fait mieux que ses voisins européens. Prendre conscience de cet avantage peut nous permettre de nous améliorer si ce taux de persistance moindre peut s'expliquer par des spécificités françaises, dans le respect des principes de justice, de solidarité et de dignité. Comment vous appuyez-vous sur ces éléments dans l'application du plan pauvreté ?

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