Nous examinons, dans un contexte de crise, un projet de loi portant diverses mesures d'urgence d'ordre économique et social. Les 23 millions d'heures supplémentaires qui ont été évoquées se sont accumulées, non pas dans les derniers dix-huit mois, mais depuis plus de dix ans. J'appelle donc chacun à la responsabilité, surtout ceux qui ont assumé des responsabilités gouvernementales dans différents domaines. (Applaudissements.) Cela ne nous exonère pas de l'obligation de traiter le problème. C'est, du reste, la raison pour laquelle le ministre de l'intérieur reçoit actuellement les syndicats. Mais il est difficile d'absorber en un jour la dette considérable que certains ont accumulée en dix ans. Quoi qu'il en soit, il faut traiter le problème dans le cadre d'une négociation, en bon ordre et de manière responsable.