La dernière fois que nous examiné ce texte, la Première ministre britannique décidait de repousser le vote de sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne à la Chambre des communes. Quelques semaines plus tard, le vote a eu lieu et, comme mes collègues l'ont rappelé, le résultat est implacable.
Comme les Britanniques, leurs élus semblent plus que jamais divisés sur la question du Brexit. Leur vote manifeste d'ailleurs cette division, certains ayant voté contre parce qu'ils sont pour le maintien des Britanniques dans l'Union européenne – je pense aux Écossais et à certains députés travaillistes ou conservateurs – tandis que d'autres ont voté contre, car ils souhaitent un Brexit encore plus dur. Le vote de confiance, qui doit intervenir aujourd'hui, fait peser une incertitude supplémentaire sur les événements à venir.
Comme je l'avais rappelé lors de nos travaux au sein de la commission spéciale, le sort de l'accord est pour le moment suspendu aux turbulences de la politique britannique. Il faut cependant souligner un point positif : les Européens ont réussi à adopter une position commune forte, alors que certains prévoyaient une division sur la sortie et sur l'accord. D'ailleurs, ils excluent toute nouvelle renégociation d'un accord…