Je ne suis pas membre de la commission des lois et je n'ai pas assisté aux discussions préalables sur ce sujet, mais je rappelle que des palpations systématiques peuvent avoir lieu à l'entrée de certaines salles de spectacle ou avant certains événements. Je ne comprends donc pas ces avis négatifs. Auriez-vous l'amabilité, madame la garde des sceaux, de m'expliquer la différence entre un citoyen qui se rend à un spectacle et qui doit se soumettre à des palpations, et un visiteur de prison qui, lui, y échappe, alors qu'il peut y avoir un risque de dissimulation d'objets dont l'introduction en ces lieux peut avoir de graves conséquences ? Je pose la question sans préjugés : il s'agit juste que chacun soit traité de la même manière.