Dans le fond, on pourrait nous demander : mais pourquoi travailler sur l'espace ? N'est-ce pas là un luxe, un sujet bien intéressant en soi, mais fort éloigné des nécessités immédiates de notre époque ?
Ce serait ignorer combien les services spatiaux sont omniprésents dans nombre d'activités d'importance vitale ‒ si ce n'est dans toutes ‒ dans une société technologique comme la nôtre. Prenons l'exemple des services financiers : ils reposent sur le GPS, et bientôt Galileo, pour leur synchronisation ; plus de satellites signifie : plus d'argent. Prenons l'exemple des transports : aériens, terrestres ou maritimes, ils reposent eux aussi sur le GPS. Quant aux télécommunications, outre le fait que nos smartphones utilisent le même système, on rappellera que depuis bien longtemps, la télévision passe aussi par satellite, et que l'accès à internet par des moyens satellitaires se développe, ne serait-ce que dans les zones « blanches ». Dernier exemple : la météorologie, si importante pour nombre d'activités comme le tourisme ou l'agriculture.