Notre stratégie de défense doit aussi exploiter au mieux les possibilités de partenariat que nous sommes capables d'établir. Nous pensons évidemment avant tout à l'Europe, qui constitue depuis plusieurs décennies le cadre dans lequel nous réussissons à relever les défis qui supposent une certaine taille critique. La Commission propose d'accroître significativement ses investissements dans le secteur spatial ; elle envisage notamment de financer un réseau européen de surveillance de l'espace, ce qui peut ne pas heurter les sensibilités politiques de nos partenaires en mettant l'accent sur la prévention des risques de collisions.
En matière de partenariats, nous pensons aussi aux États-Unis, avec lesquels nous coopérons déjà et qui sont intéressés par un approfondissement des coopérations, notamment en vue d'améliorer la résilience de leurs capacités. Nous pensons également à la Russie. Si celle-ci n'est pas ce qu'était l'Union soviétique, elle demeure une grande puissance spatiale et nous avons encore des partenariats avec elle, ne serait-ce qu'en utilisant ses lanceurs Soyouz pour la mise en orbite de nos satellites et le ravitaillement de la station spatiale internationale.