La question récurrente, très importante aux yeux de tous, est de savoir comment conjurer l'exclusion, notamment du fait de la dématérialisation permise par l'usage du numérique.
Notre point de vue est assez simple et tient en trois points.
Pour commencer, et je crois que nous venons de vous en donner l'image, nous devons associer nos forces pour accompagner nos concitoyens les plus éloignés du numérique ; ce qui implique les collectivités territoriales et bien d'autres structures territoriales qui ne sont pas présentes autour de cette table.
Autre idée propre à la DGFIP, nous pensons que plus nos concitoyens qui peuvent faire une démarche par le biais d'internet le feront, plus nous aurons du temps et de la disponibilité pour faire du sur-mesure au bénéfice de ceux qui, précisément, sont en marge et ont impérativement besoin d'un contact humain.
Troisième ingrédient, la multiplication des points de contact, qui consiste à aller davantage au-devant des besoins des populations plutôt que d'attendre l'usager de manière statique. Cela passe par les maisons de services au public, les permanences en mairie, camping-cars itinérants, pourquoi pas ? Bref, une démarche beaucoup plus proactive pour aller, si j'ose dire, chercher ceux qui ont le plus besoin de services publics, avec un visage humain ; c'est à notre portée, nous semble-t-il.