L'examen du projet de loi de programmation pour l'égalité réelle en outre-mer a mis en évidence les écarts de développement majeurs qui perdurent entre les territoires ultramarins et l'Hexagone. Sur la base des carences observées, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a décidé de se saisir de ce sujet, notamment en portant un regard appuyé sur les difficultés d'accès au service public, du fait de l'isolement de certaines parties de ces territoires d'outre-mer.
Dans son analyse, le CESE observe de profondes inégalités dans des domaines aussi variés que l'éducation, la justice ou la santé. En effet, personne n'ignore les carences de l'offre de soins qui font de Mayotte, de la Polynésie française, de Wallis-et-Futuna et de la Guyane les plus grands déserts médicaux de France. De surcroît, la Commission consultative des droits de l'homme et le Défenseur des droits tirent régulièrement la sonnette d'alarme sur la non-effectivité de l'accès aux services publics et aux droits fondamentaux des citoyens de ces territoires.
Dans la mesure où certaines contraintes liées aux dimensions géographiques nécessitent une approche très différenciée ainsi que des moyens adaptés, qui d'entre vous pourrait nous présenter une ou deux pistes de réflexion ou d'action qui, selon vous, auraient déjà répondu à la pressante préoccupation manifestée par nos concitoyens des outre-mer ?