Intervention de Edouard Philippe

Séance en hémicycle du mercredi 23 janvier 2019 à 15h00
Questions au gouvernement — Traité d'aix-la-chapelle – brexit

Edouard Philippe, Premier ministre :

Ce traité prévoit des avancées en matière de coopération franco-allemande, s'agissant par exemple de la défense ou du financement des actions citoyennes qui peuvent être menées pour rassembler nos deux peuples. Très tôt, au cours de l'histoire de la réconciliation franco-allemande, un certain nombre d'organismes – je pense par exemple à l'OFAJ, l'Office franco-allemand pour la jeunesse – ont joué un rôle crucial pour développer un lien entre les peuples et pas simplement entre les États. Nous devons poursuivre cet effort en faisant par exemple en sorte de favoriser les jumelages existants et les rapprochements entre universités. C'est tout cela que comporte le traité signé hier, et bien d'autres choses encore.

Monsieur le président Lagarde, vous m'interrogez aussi sur l'attitude de la France face au Brexit. Au stade des discussions en cours à Londres, nous constatons que le gouvernement britannique a négocié avec l'Union européenne un accord qui aurait dû permettre un Brexit organisé, et non un Brexit sans accord. Par un vote souverain, le Parlement britannique a refusé cet accord. Nous en avons pris acte – il ne pouvait pas en être autrement. Nous nous sommes donc organisés, en France, pour être prêts dans l'hypothèse, la formule des diplomates est savoureuse, « de moins en moins improbable », d'un Brexit sans accord.

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