Merci de m'accueillir dans cette commission, pour exprimer notre soutien à ce texte important qui reprend des propositions et des axes que nous avons portés précédemment par des amendements. L'enjeu est d'agir rapidement sur des problématiques liées à l'accompagnement des élèves en situation de handicap, en particulier le statut des AESH. Nous présenterons quelques amendements visant à intégrer davantage encore ces derniers dans la fonction publique. Cela pose certains problèmes, notamment de concours, et fait débat mais il nous semble important de stabiliser ces professions, de les sortir de leur précarité ; c'est une condition pour améliorer l'accueil des enfants et les conditions de travail du personnel.
Nos collègues de la majorité soulignent le fait qu'une concertation est en cours. Je ne crois pas que cette concertation, utile, soit un obstacle au débat, voire à l'adoption de ce texte. Je ne rappellerai pas que, sur d'autres sujets, ils étaient moins attachés à la concertation, notamment concernant le code du travail ou le statut de la SNCF. Soyons à la hauteur du problème. Quels que soient les enjeux de la concertation, ce sujet nous rassemble tous et nous n'avons pas besoin de réunir l'ensemble des gens concernés pour comprendre que nous sommes particulièrement attendus. En Seine-Saint-Denis, ce manque d'AESH conduit, même s'il y a débat avec le ministre, à des fermetures ou à des non-ouvertures de classes pour élèves sourds et malentendants…
Nous sommes favorables à ce débat ainsi qu'à l'ensemble des articles proposés et à l'adoption du texte, pour améliorer la situation des enfants et les conditions de travail de ceux qui les accompagnent dans nos écoles.