Je tiens tout d'abord à me joindre à l'appel qui a été lancé par de nombreux collègues sur les différents bancs de l'Assemblée. Alors que le nombre d'élèves porteurs d'un handicap a triplé, il est urgent de donner à l'école de la République les moyens de les intégrer au mieux afin qu'ils puissent révéler tous leurs talents car ils constituent une richesse pour notre pays. Dans le civil, comme disent les militaires, avant d'être élu, j'ai pu mesurer, par mon parcours professionnel, à quel point il nous fallait agir sans attendre.
La proposition de loi qui nous est présentée aujourd'hui poursuit les mêmes objectifs que celle de notre collègue Aurélien Pradié, présentée à l'automne dernier, et aborde un sujet majeur, celui des accompagnants des élèves en situation de handicap. Je constate effectivement que la position du groupe majoritaire a changé et c'est heureux, compte tenu des enjeux. J'invite donc notre commission à rechercher le consensus et à prendre le temps du travail législatif qui pourtant ne suffira pas à lui seul à répondre à toutes les problématiques. Aussi la tâche devra-t-elle être poursuivie. Il ne faut pas oublier que les parents de ces élèves nous regardent et que nous devons être dignes de leurs attentes.