Je me félicite du contenu de cette proposition de loi, et notamment des avancées concernant le statut des accompagnants qui sont souvent des femmes qui travaillent dans une situation de très grande précarité.
Valoriser leur formation, reconnaître un emploi stable, un statut et une évolution de carrière me semblent être le minimum parce que la qualité du travail de ces hommes et de ces femmes, c'est le bien-être et la réussite de l'enfant qui est accompagné. Assurer un bon statut constitue donc une garantie pour les enfants et les familles.
Monsieur le rapporteur, quelle est votre position sur l'amendement du groupe GDR relatif à l'évolution vers le statut de fonctionnaire de l'éducation nationale, faisant ainsi de ces accompagnants des membres à part entière de l'équipe pédagogique ?
J'en viens à une question que je reposerai peut-être au ministre ce soir. Si par malheur cette proposition de loi n'était pas adoptée, le ministre prendra-t-il l'engagement que les propositions issues de la concertation en cours qui s'achèvera le 11 février soient reprises dans le projet de loi pour une école de la confiance ?