Lorsque nous avons débattu de cette question il y a quatre mois, certains de nos collègues ont exprimé la crainte que cette formation soit rendue obligatoire. Entendons-nous bien : cet amendement, comme la proposition de loi que j'avais déposée, propose seulement de donner la possibilité aux accompagnants de passer le BAFA.
Le BAFA sanctionne l'acquisition de compétences supplémentaires : c'est une formation qualifiante et son obtention n'est donc pas anecdotique. Par ailleurs, les accompagnants ont vocation à intervenir aussi bien durant le temps scolaire que durant le temps périscolaire et, plus marginalement, extrascolaire. Les interventions durant la pause du déjeuner, le temps de garderie de la pause méridienne et le temps d'activité périscolaire (TAP) ne nécessitent pas les mêmes compétences que l'accompagnement en milieu scolaire : le BAFA peut être un outil utile dans de telles situations.
J'insiste par ailleurs sur le fait qu'il ne s'agirait pas d'une obligation, mais d'une possibilité. À cet égard, je veux rappeler que le ministre de l'éducation nationale a indiqué, il y a quelques semaines, qu'il était très favorable à ce que les accompagnants interviennent à la fois sur le temps scolaire et périscolaire et qu'il réfléchissait à la question du portage salarial. Il a indiqué que cela impliquait qu'ils soient également formés au temps périscolaire. Je le dis pour ceux qui, il y a quelques mois, nous expliquaient que c'était une bêtise que d'imaginer que les accompagnants puissent intervenir sur le temps périscolaire.