Mais sur ce sujet très précis, il s'agit du débat que nous avons eu il y a quelques mois, madame Bergé ! Votre mémoire va sans doute au-delà de ces quatre mois… Le sujet de l'adaptation des moyens aux situations avait précisément été évoqué à l'époque. Madame Rilhac, vous objectez que les départements n'ont pas les moyens de cette politique, mais les référents handicap sont des fonctionnaires de l'État, payés sur le budget de la nation. Si la France, ce grand pays, ne peut s'organiser pour qu'une fois par trimestre, une équipe éducative complète se réunisse afin d'accompagner ces enfants différents en milieu scolaire ordinaire, c'est à désespérer de l'action publique !
En tant que législateurs, nous devons trouver une solution à ce problème récurrent pour les élèves et les familles ; l'intendance suivra ! Tous les intervenants le soulignent : un suivi régulier est impératif. Si la loi ne dispose pas fermement qu'un suivi trimestriel est obligatoire, par facilité ou contingence, ce ne sera pas fait ! Or c'est mauvais pour ces élèves. Nous devons donc le corriger.