Intervention de Guillaume Larrivé

Réunion du mercredi 23 janvier 2019 à 9h30
Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la république

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Larrivé :

Notre pays a besoin d'apaisement. Aux outrances verbales de l'opposition répondent parfois les excès de langage du groupe majoritaire. La parole de chacun est libre, mais dans le respect des institutions républicaines et de notre police nationale.

Nous avons une autorité constitutionnelle, le Défenseur des droits, héritier de la Commission nationale de déontologie de la sécurité, dont une des missions est de veiller au respect de la déontologie par les forces de l'ordre, ce que fait également, au sein du ministère de l'Intérieur, l'inspection générale de la police nationale (IGPN), qui agit au plan administratif ou judiciaire.

Tout cela néanmoins ne doit pas nous interdire d'exercer nos prérogatives de contrôle de l'action du Gouvernement. Nous sommes en droit de nous interroger, le cas échéant, sur le pilotage ou les instructions données par le ministre de l'Intérieur aux forces de l'ordre.

Or, on a constaté, ces dernières semaines, des fluctuations dans la doctrine d'emploi et dans la mise en oeuvre concrète des opérations de maintien de l'ordre, notamment à Paris. D'où ma proposition, qui n'est pas une proposition législative car je ne crois pas que ce sont des amendements qui régleront ces questions et c'est la raison pour laquelle je ne voterai pas l'amendement qui nous est soumis : il me paraîtrait utile en revanche que, de manière tout à fait sereine, nous auditionnions le directeur général de la police nationale, pour qu'il nous expose très concrètement son action, le chef de l'IGPN et le Défenseur des droits.

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