Je voudrais dire à la rapporteure, qui prétend que nos amendements portent sur des questions du ressort de l'exécutif, qu'ils n'ont pas été jugés irrecevables. Rien n'indique donc que l'adoption des mesures que nous proposons ne relève pas de la compétence du Parlement.
Quant au fond, si nous voulons protéger les manifestants et la police, nous devons être capables d'analyser ce que la situation actuelle a de tout à fait exceptionnel : cinq mille gardes à vue, un nombre incroyable de blessés, sans doute du jamais vu depuis 1968.
Oui, nous avons besoin d'apaisement et je souhaiterais savoir – même si j'ai bien compris que l'on n'avait pas le droit de poser des questions dans cette Commission – quelles mesures le législateur compte prendre pour faire en sorte que la police soit irréprochable et qu'elle bénéficie, pour cela, de moyens lui permettant de mieux appréhender les manifestations, sachant qu'aujourd'hui, un certain nombre de policiers sont envoyés au front, dans les manifestations, sans avoir été formés à ce type d'interventions, tout à fait particulières. Que faisons-nous pour empêcher les violences policières et amorcer une désescalade ?