Je comprends mal les arguments de Mme la rapporteure, qui dit que le sujet est important, fondamental même, et de portée générale. Si tel est le cas, il peut être de portée particulière, en cette matière comme en matière de terrorisme.
Un tel dispositif peut servir au contrôle des périmètres de protection dans le cadre d'une menace terroriste élevée. Je ne comprends toujours pas pourquoi on refuse sa mise en oeuvre, même à titre expérimental. Pourtant, d'autres pays en font usage. C'est une évolution logique, en aucun cas contraire aux libertés – l'accord de la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) peut être requis, comme c'est le cas sur le croisement des bases de données biométriques. Soyons pragmatiques : si ces outils sont utilisés aux frontières, pourquoi ne pas s'en servir sur la voie publique, dans un cadre contrôlé ? Encore une fois, vous faites preuve de naïveté face aux problèmes de sécurité.