Les déserts médicaux et l'accès à la médecine sont un sujet majeur dont nous avons déjà eu à traiter à plusieurs reprises dans le cadre de cette commission, notamment l'an dernier, déjà à l'initiative de Guillaume Garot et de son groupe. Il est urgent d'agir.
Nous avons accueilli favorablement la remise en cause du numerus clausus que nous demandions depuis très longtemps mais, pour être réellement efficace, cette mesure doit s'accompagner d'une volonté de former des médecins en plus grand nombre. Or, pour l'instant, nous considérons que ce n'est pas le cas.
Ensuite, même si ce n'est pas l'objet de cette proposition de loi, j'appelle l'attention de notre commission sur l'opportunité d'un fort développement des centres de santé. Cela ne s'oppose pas à ce qui est proposé par notre collègue, mais c'est une des réponses que nous devons donner aux aspirations nouvelles des jeunes médecins qui cherchent à s'installer.
Par ailleurs, monsieur le rapporteur, votre article 5 et le rôle que vous souhaitez pouvoir faire jouer au pharmacien nous inspirent quelque doute. Un certain nombre de pharmaciens de ma circonscription étaient déjà dubitatifs sur le rôle qui leur était donné en matière de vaccination, en vertu d'une disposition précédemment adoptée. Nous ne sommes pas certains que cette solution soit bonne.
Le groupe GDR n'en soutient pas moins l'esprit de cette proposition de loi et estime que le conventionnement sélectif pourrait être un outil de régulation. Il est absolument nécessaire de donner à la puissance publique un outil d'intervention qui lui permette de mieux répartir l'offre médicale sur le territoire.