En ce qui concerne le niveau du numerus clausus, monsieur Borowczyk, quand on regarde de près la situation à la fin des années 1990 et au début des années 2000, on considérait alors qu'il était à peu près conforme aux besoins estimés. Actuellement, nous savons qu'il faudra attendre 2025 pour retrouver le niveau de 2018. Cela pose d'autant plus problème que la situation de l'année 2018 est moins bonne que celle du début des années 2000.
Nous allons poursuivre le débat cet après-midi à l'occasion de l'examen des amendements. Je préciserai alors tel ou tel argument, répondrai à telle ou telle réserve. Quoi qu'il en soit, ce que j'attends de notre débat, c'est que nous répondions vraiment à l'attente des Français et que nous considérions les médecins comme des partenaires dans notre recherche collective. Les Français attendent de nous des actes clairs. Les solutions qui ont été tentées jusqu'à présent n'ont pas apporté les résultats que les uns et les autres avaient espérés. Il nous faut donc du courage et de l'audace. Surtout, nous devons faire preuve, ensemble, de sens des responsabilités. Je suis sûr que ce sera le cas.