Nous sommes de nouveau appelés à débattre. Nous n'avons jamais refusé le débat. Mais sachons tirer les leçons du passé !
Madame la ministre, posons comme postulat l'éternel conflit entre l'appartenance à la République et la reconnaissance de nos identités, ce qui déterminera, j'en suis sûre, la légitimité de la démarche et de l'adhésion.
Nous ne pouvons plus reculer sur les questions liées à l'embauche locale, à l'exode de notre jeunesse ou à la crise démographique. Nous devons aussi avoir des réponses concrètes aux questions de la couverture sanitaire, de l'emploi, de la sécurité et surtout de l'adaptation de la gouvernance de nos territoires, afin de relever ces nombreux défis.
Alors, madame la ministre, pouvez-vous nous garantir que cela ne sera pas un débat de plus, un débat de trop ?