Pour la mener, ils ont eu recours à l'Institut des politiques publiques. Quinze mille de nos concitoyens sont venus dire ce qu'ils pensaient du RSA, de la prime d'activité et de la complexité du régime actuel de l'aide sociale.
Nous vous proposons aujourd'hui de faire rentrer l'aide sociale dans le XXIe siècle, en instituant un interlocuteur unique et une automaticité dans le versement de l'aide, et en faisant en sorte que les revenus soient contemporains de l'aide sociale à laquelle on peut prétendre.
Nous savons que cette ambition est toujours difficile à mettre en oeuvre quand elle affecte des millions de Français. La mise en place du RSA devait être accompagnée d'une phase d'expérimentation. Lors des auditions auxquelles nous avons tous participé autour du rapporteur, il a été répété qu'il ne fallait pas refaire les erreurs du RSA, qui a été déployé dans toute la France sans étude ni évaluation de l'expérimentation.
Lors du centième congrès des maires, le Président de la République leur a dit qu'il fallait les laisser innover.