Je salue d'abord toutes celles et tous ceux qui sont venus en séance défendre, par leur soutien, cette proposition de loi d'expérimentation. Qu'il me soit permis d'être un peu chauvin en saluant en particulier Paul Carrère, vice-président du département des Landes.
La journée que nous avons passée en commission des affaires sociales mercredi dernier a éclairé d'une lumière très crue, une nouvelle fois – mais dans un contexte singulier, celui du fameux grand débat national – , la surdité, pour ne pas dire le sectarisme de la majorité.
Non seulement aucune proposition de loi du groupe Socialistes et apparentés n'a été votée sans avoir été préalablement vidée de sa substance – je pense ici au travail de Dominique Potier et d'Hélène Vainqueur-Christophe sur la création d'un fonds d'indemnisation des victimes des produits phytopharmaceutiques et à celui de Christophe Bouillon sur l'école inclusive – , mais certaines, comme celle de Guillaume Garot sur les déserts médicaux, ont vu la totalité de leurs articles rejetés les uns après les autres, si bien qu'il n'est plus resté grand-chose à soumettre au vote des parlementaires.