Malgré vos mauvaises manières de la semaine dernière en commission, vous avez aujourd'hui la possibilité d'examiner sincèrement cette proposition qui est fondée sur quelques principes simples.
Premier principe : un droit dès 18 ans. Songez au sort qui est réservé à notre jeunesse, pénalement responsable à 16 ans, civiquement majeure à 18 ans, mais qui, sur le plan social, n'est majeure qu'à 25 ans, et qui n'en finit pas de s'abîmer entre 18 et 25 ans !
Ce n'est pas avec le service national universel que vous proposerez à la jeunesse l'avenir qu'elle mérite.