Il s'agit de s'assurer que les équipes de suivi se réunissent au moins une fois par trimestre. Je suppose, monsieur le ministre, que vous allez me répondre, dans la même veine que précédemment, qu'il ne faut pas fixer de contraintes en la matière. Mais je répète que, sur un sujet aussi stratégique, cela l'est tout autant que les équipes éducatives se réunissent chaque trimestre, parce que l'évolution de ces enfants se mesure au mois, voire à la semaine, et a fortiori au trimestre. Il faut donc absolument refaire un point sur la situation au moins tous les trois mois pour moduler le niveau d'accompagnement – parfois pour l'augmenter, mais souvent aussi pour le réduire, car il n'y a rien de pire pour un enfant que d'être suraccompagné tout au long de sa scolarité. C'est à la loi de le prévoir, pour envoyer un message et montrer un cap. C'est, matériellement, tout à fait possible. Surtout, ce n'est pas seulement souhaitable : c'est absolument nécessaire.